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Les acteurs de la controverse

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France

 

La France est un acteur de cette controverse qui

se situe sur le plan hydrogène tout en reste présent

sur l'électrique. Le gouvernement Français affirme

que l'hydrogène participe représente une solution

pour décarboner les transports. Dans le plan de

"Stratégie nationale pour le développement de

l’hydrogène décarboné en France" signée par Barbara Pompili et Bruno Le Maire, l'argument de la pertinence des VEH pour la mobilité lourde est cité. Le gouvernement vise 1000 station d'approvisionnement pour 2030, seul 33 sont ouverte au public aujourd'hui.

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Allemagne

 

L'Allemagne est un acteur qui se tourne de jour en

jour vers l'hydrogène. Selon le premier ministre,

Peter Altmaier : « Pour des raisons de compétitivité

et surtout pour atteindre nos objectifs climatiques »,

l'Allemagne veut devenir «numéro un». Leur but est

d'augmenter la capacité de production du pays à

près de 5 Gigawatts d'ici à 2030, et 10 Gigawatts avant 2040. Par la suite, l'Allemagne souhaite exporter et développer son savoir-faire pour ouvrir de "nouveaux marchés" pour les industriels autour du monde.

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États-Unis

 

Les États-Unis sont un acteur de cette controverse

qui se situent sur le plan électrique. Le

gouvernement des États-Unis pense que

l'électrique est la meilleure solution pour le futur

des transports. Le pays a pour objectif d'ici 2030

d'avoir un demi-million de bornes électriques.

Le pays a déjà commencé à commander et produire de plus en plus de voitures électriques et tendent aussi vers des bus jaunes 100% électriques.

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Japon

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Le Japon veut tendre vers une société du nom de

"société à l'hydrogène". Pour le gouvernement

japonais, il est primordial de lutter contre le

réchauffement climatique et la réponse de

l'hydrogène est la plus impactante selon le pays.

Il affirme que l'hydrogène est un atout, non

seulement pour réduire les émissions de carbone, mais aussi sur le plan de la sécurité énergétique.

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Jean-Marc Jancovici

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Jean-Marc Jancovici est un ingénieur consultant

spécialiste de l'énergie et du climat. Il est président

de l'association "The Shift Projet" depuis 2010 et plus

récemment, membre du Haut Conseil pour le Climat

et associé de Carbone 4 avec une certaine notoriété

en France. Il n'est pas spécifiquement impliqué dans

la controverse mais s'est exprimé plusieurs fois sur le

sujet en tant que spécialiste. Il est très critique sur

l'utilisation de l'hydrogène dans le domaine des

transport notamment, car aujourd'hui 95% de

l'hydrogène dans le monde est produit à partir

d'énergie fossile. Il rappel aussi souvent que c'est le

cas pour 60% de l'électricité. De plus, le procédéde l'électrolyse est très gourmand en énergie ce qui participe au fait que le rendement énergétique de l'hydrogène n'est que de 25% et qu'une production massive de celui-ci demanderait des capacités de production d'électricité gigantesques, selon ses calculs, pour remplacer tous les véhicules à pétrole de France en VEH, il faudrait doubler la capacité de production d'électricité du pays. Il affirme que l'utilisation de l'hydrogène serait bien plus pertinente dans d'autres domaines comme la métallurgie.

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Nicolas Meilhan

 

Nicolas Meilhan est aussi un ingénieur consultant

spécialiste des secteurs du transports et de l'énergie.

Il est conseiller scientifique à "France Stratégie" et

membre de l'association "Les Econoclastes" et est

plutôt engagé dans la controverse. Sa position est

du même côté que celle de Jean-Marc Jancovici à

savoir que les véhicules à hydrogène ne sont pas la

solution pour décarboner les transports. Il présente

les même arguments en plus d'affirmer que de très

lourds investissements seraient nécessaires pour

développer l'hydrogène. Selon lui, il faudrait 10 milliards d'euros pour couvrir la France des 1000 stations de recharge de l'objectif actuel pour 2030. D'ailleurs, il emploie souvent cette formulation : "L'hydrogène a un grand futur et en aura toujours un".

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France hydrogène est une association fondée en 1998 qui fédère tout type d'acteurs mondiaux de l'hydrogène principalement auprès des pouvoirs publics. Elle a un rôle très actif et plutôt influent dans la controverse, elle produit de nombreux rapports pour mettre en valeur l'hydrogène comme solution pour décarboner les transports. Elle préconise l'utilisation de l'hydrogène pour les véhicules utilitaires légers et les véhicules lourds (camions, bus, SUV, ...) de par le poids des batteries pour ce type d'engins. Elle fait aussi remarquer que l'hydrogène par électrolyse permet de tirer partie du surplus d’électricité produit par intermittences des éoliennes et des panneaux solaires. Elle insiste aussi sur le potentiel du marché économique de l'hydrogène dans la décennie à venir.

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Carbone 4 est une entreprise française de conseils spécialisée dans les stratégies bas carbone et l’adaptation au changement climatique. Elle a un rôle actif dans la controverse et est assez engagée, elle a notamment fait plusieurs études sur le sujet des transports . Leur position dans la controverse est clairement en faveur du véhicule électrique. Les deux arguments avancés sont le rendement énergétique de l'électrique bien supérieur et la diminution marquée des émissions de fabrication des batteries de ces dernières années et qui continuent aujourd'hui.

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Reporterre est un journal internet créé en 2007 par le journaliste Hervé Kempf. Le journal est plutôt engagé, même s'il n'a pas un poids très fort dans la controverse, et est très critique sur ces deux technologies, quoi que moins virulent contre l'électrique. Les principales critiques rapportées sont les pollutions engendrées par les batteries, leur production comme leur recyclage, et le fait que la production d'hydrogène est trop gourmande énergétiquement.

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Air Liquide est une entreprise multinationale spécialisée dans les gaz industriels et la chimie fine. Elle a un rôle très actif et un poids très important dans le développement de l'hydrogène en Europe car il représente une opportunité commerciale pour elle. Cependant, en tant qu'entreprise, la question climatique n'est pas sa préoccupation principale, et par conséquent pas très engagée dans la controverse. L'entreprise est membre de l'association "France Hydrogène".

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Symbio est une entreprise française créée en 2010, spécialisée dans les piles à combustibles et les technologies reliées aux véhicules à hydrogène. Comme Air Liquide, elle joue un rôle important et actif dans le développement de l'hydrogène mais n'est pas particulièrement impliquée sur la question climatique. Son argument principal en faveur de l'hydrogène est que celui-ci serait plus adapté pour les véhicules lourds comme les camions, les bus ou les SUV en raison de la part conséquente du poids des batteries dans ce type de véhicules. L'entreprise est membre de l'association "France Hydrogène".

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EDF est le principal producteur d'électricité en France et est présente dans de nombreux pays du monde. Cette entreprise est assez active dans le développement des deux types de technologies et profite de la croissance de l'une comme de l'autre. En effet, en plus de fournir l'électricité en général et spécifiquement pour les futurs électrolyseurs, EDF propose des services de mise en place de bandes de recharges, autant en électricité qu'en hydrogène avec ses filiales Izivia et Hynamics. Pour autant, elle n'est pas très engagée dans la controverse. L'entreprise a sa filière "EDF Hynamics" membre del'association "France Hydrogène".

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Le constructeur automobile français Renault est favorable au développement de la solution électrique. Sa gamme de véhicules électriques ne fait que croître ces dernières années, ce qui a participé à rendre ce type de technologie de plus en plus accessible. Elle met en avant comme argument la durée de vie des batteries qui atteint les 10 ans. Pour autant, elle ne délaisse pas l'hydrogène et a sorti en 2019 une Kangoo équipée d'une PAC .Cependant elle est assez passive dans la controverse.

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Tesla

 

Tesla est une entreprise américaine constructrice

de voitures électriques à batteries dirigé par

Elon Musk. Tesla est une actrice majeure du

développement des voitures électriques dans le

monde, notamment grâce à ses technologies de

batteries et sa capacité de production. Elon Musk

et son entreprise jouent un rôle modéré dans la

controverse, leur argument principal est que le

rendement énergétique des VEB de 70%, comparé à celui de l'hydrogène qui est de 25%, rend l'idée des véhicules à hydrogène ”extremely silly” (extrêmement stupide) comme l'a dit Elon Musk en 2015 lors d'une interview. De plus, il revendique le fait que ses batteries ont une durée de vie allant jusqu'à 800 000 km, donc beaucoup plus endurantes que la plupart des véhicules thermiques.

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Volkswagen

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Volkswagen est une entreprise allemande

constructrice de véhicules thermiques depuis les

années 1930, ayant pris un gros virage vers

l'électrique à batterie depuis quelques années, avec

des investissements de plusieurs dizaines de milliards

d'euros et de grandes ambitions. Beaucoup

d'observateurs font remarquer que Volkswagen tente d'imiter Tesla mais reste pour l'instant assez loin derrière. L'entreprise pas très présente dans la controverse mais souligne aussi l'argument du rendement électrique bien meilleur des VEB et est le principal représentant de ce type de véhicules en Europe.

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Hyundai

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L'entreprise Coréenne est un acteur majeur du

développement des véhicules à hydrogène et

mise beaucoup dessus, elle fut l'une des premières

à commercialiser une voiture de ce type.

Nous l'avons donc placé comme acteur de la

controverse mais elle est en réalité que peu présente sur la question climatique et se place simplement sur le marché. Ses arguments sont principalement du marketing comme le fait que cette technologie permette de réduire la pollution de l'air grâce à l'absence d'émissions directes de gaz à effet de serre et de microparticules, tout comme les voitures électriques. L'entreprise est membre de l'association "France Hydrogène".

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Toyota

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Le constructeur japonais est un des leaders du

marché de l'automobile à hydrogène en proposant

plusieurs véhicules de série tout en étant quand

même présent du côté électrique. Son attitude est

similaire à celle de Hyundai, il développe la filière

pour se placer sur le marché sans apporter de réel argument à la question posée par notre controverse. Comme Hyundai nous l’incluons tout de même car ce sont les deux constructeurs automobiles majeurs en faveur de l'hydrogène. L'entreprise est membre de l'association "France Hydrogène".

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